Test du X-Drone G-Shock de Toy Lab
A l’origine, un drone est un petit avion télécommandé, utilisé pour des tâches diverses comme des missions de reconnaissance tactique à haute altitude, la surveillance des champs de bataille (Cf. le Larousse). Aujourd’hui, le drone se démocratise en utilisant ce terme pour les petits quadricoptères (voire les multicoptères) radiocommandés ou connectés aux smartphones, et vendus au grand public, que ce soit sous forme de jouets high-tech, ou de produits issus du modélisme. Mais posséder son propre drone, de nos jours, c’est un peu un rêve d’enfant, celui de piloter un appareil capable de s’élever très haut dans les airs, de le contrôler et de défier les lois de la gravité ^^
Présentation
Ce quadricoptère possède, comme son nom l’indique, quatre hélices d’un diamètre de 14.5cm protégées par un cerclage fin en plastique souple inamovible. L’aspect général fait bien mieux fini que ceux que l’on voit habituellement, et dont le carénage est en polystyrène. De plus, sa taille moyenne de 33cm X 33cm est un bon compromis entre le mini-hélico et le gros drone Parrot. L’appareil est plat et vraiment léger. Le cerclage est doté de pieds en plastique qui paraissent un peu fragiles mais permettant de surélever l’appareil pendant le décollage ou au moment de l’atterrissage. Toutefois, le tout est d’une conception particulièrement robuste, si on en croit la multitude de crashs que celui-ci s’est vu subir durant les différentes phases de test. Le sens du drone est donné par une paire d’yeux dessinée sur l’avant de l’armature, ainsi que la caméra placée juste en dessous. Le module est très petit (6cm X 1.5cm) et centralise le moteur, la batterie, la caméra et la carte mémoire. Toutes les pièces, que ce soit le cerclage, la batterie ou encore les hélices, sont vendues au détail si besoin et chaque pièce se change facilement en cas d’accident.
Il est livré avec sa télécommande, ce qui fait qu’il ne se contrôle pas à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette. Celle-ci, fonctionnant avec quatre piles LR06, est dotée de deux gâchettes, d’un écran LCD, de deux boutons sur le dessus et de quatre autres placés entre les deux gâchettes. La boite contient également quatre hélices supplémentaires, le chargeur secteur pour la batterie ainsi qu’une carte micro SD de 2Go pour commencer à filmer ou prendre des photos.
Préparation
Il faut compter environ une heure pour recharger complètement la batterie avant de procéder au premier vol. Il faudra faire de même chaque fois que vous la mettrez en charge. Cette dernière se glisse dans un petit logement prévu juste sous le ventre du drone. Pour démarrer l’appareil, il faut brancher le câble de la batterie avec celui du moteur. Des lumières s’allument alors, signe que la charge est bonne et que votre drone est prêt à voler. La caméra s’oriente verticalement suivant la manière dont vous préférez filmer : vers le bas pour les vols stationnaires bien au-dessus du sol, ou vers l’avant pour faire face à l’horizon lors des déplacements et des courses.
Apprendre à maitriser son drone
La stabilisation n’est pas intuitive, de ce fait, il faut apprendre à manier la télécommande pour espérer maintenir le drone en vol et le faire se déplacer sans encombre. Il s’agit donc d’un véritable modèle réduit qu’il va falloir piloter, contrairement à certains hélicoptères et drones, vendus dans le commerce, et dont la manipulation se fait entièrement sur smartphone. Dans le cas de ces derniers, la stabilisation se fait grâce au logiciel embarqué qui gère les commandes de base, ne vous laissant que le loisir de le faire se déplacer dans le sens souhaité. Avec ce drone, aucune application ne va piloter à votre place ! J’ai, pour ma part, choisi de le commander en mode 2, c’est-à-dire que la gâchette de gauche, celle qui ne revient pas en position initiale lorsqu’on la relâche, me sert à mettre les « gaz » et faire décoller le drone. Ensuite, lorsqu’on bascule cette gâchette sur la gauche ou la droite, l’appareil vire latéralement sur le côté souhaité. La commande de droite est une gâchette qui reprend sa position lorsqu’on la lâche. Ainsi, elle me sert de commande directionnelle pour faire pivoter le drone dans le sens souhaité et effectuer les demi-tours. Les quatre boutons placés entre les deux gâchettes sont censés modifier la vitesse de rotation des hélices et ainsi, rectifier l'équilibrage dans le vol. Je ne les maitrise malheureusement pas encore, ce qui fait que je ne peux pas vraiment vous donner de conseil sur la bonne manière de les utiliser. Les deux boutons du haut servent, pour l'un, à gérer automatiquement l'équilibrage, et pour l'autre, allumer et éteindre la LED à l'avant du drone.
Test X-Drone G-Shock de Toy Lab
Résultat ? A l’intérieur, le maniement est assez difficile si on ne maitrise pas les commandes car il se déplace vite dans la pièce et cogne rapidement les murs, le plafond, les meubles… A l’extérieur, le contrôle n’est pas forcément plus simple mais on a toutefois l’avantage de l’espace qui permet de rattraper les erreurs de manipulations. Au bout de 8 minutes, peut-être un peu plus si la caméra n’est pas en fonctionnement, on sent que le quadricoptère commence à montrer des signes de faiblesse : les commandes répondent difficilement, les décollages et les montées en altitudes deviennent pénibles, jusqu’à ce que le drone refuse tout bonnement de décoller. Il faut donc compter environ une heure de charge pour 8 minutes de vol.
La caméra embarquée
Placée à l’avant du drone, l’œilleton de la caméra scrute le paysage et immortalise les vols que vous faites effectuer à votre appareil, qu’ils soient réussi ou tout simplement désastreux. Ainsi, vous pouvez surveiller l’évolution de votre maitrise du pilotage ou bien comparer vos exploits avec vos amis. Il est possible de prendre des clichés ou de filmer des vidéos en commandant directement les séquences avec la télécommande. Pour cela, deux boutons sont placés sur la droite de l’écran LCD, l’un pour les vidéos et l’autre pour les photos. Un premier appuie permet d’activer le système, un second met en route la caméra. Le dernier appuie stoppe donc la séquence. Ensuite, il vous suffit de récupérer la carte mémoire, ou bien de brancher le module sous le drone au moyen du câble usb, pour transférer les vidéos en AVI sur votre ordinateur.
Test Caméra du X-Drone G-Shock de Toy Lab
Verdict
Vous l’aurez compris, le X-drone n’est pas vraiment un jouet puisqu’il requiert une manipulation subtile et un véritable apprentissage sur la manière de le piloter. Préparez-vous à de majestueux gadins, des décollages ratés, des loopings crashés, bref, si vous pensiez maitriser la bête dès la première utilisation, permettez-moi d’en sourire. Mais ne vous y trompez pas, avec un peu de patience, le pilotage de ce drone reste à la portée de tous, même de moi ^^ Et puis, même lorsqu’il s’écrase lamentablement, que ce soit dans l’herbe ou contre un meuble du salon, c’est une vraie partie de rigolade. En le maitrisant, le drone finit par se déplacer avec une grâce étonnante, s’élevant dans les airs avec une aisance incroyable, comme si les hélices n’avaient quasiment pas à forcer pour le hisser. Par contre, le vol stationnaire bien maitrisé couplé au bruit du moteur, le drone fait étrangement l’effet d’une grosse mouche ^^
Conclusion
(+) Taille moyenne, idéale pour l’extérieur comme pour l’intérieur. Le pilotage est entièrement manuel.
(-) Le carénage ne se détache pas. Il manquerait un interrupteur pour la mise sous tension et l'autonomie est encore un peu faible.
Infos complémentaires : site du revendeur