Test du drone Walker de Silverlit
2016 sera l’année du drone et du robot, c'est certain ! Ainsi, je me suis promis que je publierai régulièrement un article présentant un multicoptère de ma grande collection. Et bien évidemment, comme tout ce qui est vendu sur le marché, ils sont de plus en plus nombreux sur les étalages mais ne se valent pas, tant par la taille, la maniabilité, le design, le public visé, le prix… Bref, je souhaiterais m'attarder sur tout ce qui fait que le choix peut se porter sur l’un plutôt que l’autre au moment de l’achat. Mon précédent test concernait justement le X-Drone G-shock et remonte déjà à décembre 2014, je vous propose donc de découvrir cette fois l'une des stars de Noël, l'un des modèles de la marque Silverlit : le Walker.
PRESENTATION
Le Walker est livré avec différents accessoires : 2 très grandes roues, 4 toutes petites, 4 arceaux de protection ainsi que 4 hélices supplémentaires. Entièrement conçu en plastique flexible, il est assez petit lorsqu’il est totalement dépouillé de ses accessoires puisqu’il ne dépasse pas les 14 cm de long pour autant de large. L’ensemble est donc très léger, si ce n’est le poids de la batterie elle-même. La batterie justement, est un stick long et fin de 450 mAh permettant de voler théoriquement 7 minutes environ, pour une charge d’à peu près une heure sur le port USB d’un ordinateur. Le câble servant à la recharge est justement prévu dans l'emballage. Ce type d’accumulateur est assez courant ce qui fait que vous pouvez vous procurer facilement des modèles génériques dans des magasins de modélisme pour 13 à 15 euros en moyenne. Affublé de ses grandes roues, le Walker a de faux airs du Rolling Spider proposé par Parrot et, à l’instar de ce dernier, le fabricant l’a également doté d’une bouille plutôt sympa.
CARACTERISTIQUES GENERALES ET TECHNIQUES
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Taille : 14 cm
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Nombre d’hélices : 4
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Batterie : 450 mAh
- Type de vol : intérieur
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Système de contrôle : télécommande 2.4 Ghz
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Type de déplacements : vol, looping, sol, murs, plafond
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Caméra embarquée : non
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Résolution vidéo : Néant
- Gamme de prix : entre 50 et 100 euros
FONCTIONNEMENT
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Installation de la batterie et des accessoires
Au préalable, vous pouvez choisir de placer soit les petites roues, soit les arceaux de protection, bien que ces derniers soient conseillés pour les tous premiers vols de test. Egalement, les grandes roues peuvent être ajoutées grâce à la fixation prévue sur le dessus. Une fois totalement chargée sur le port USB d’un ordinateur au moyen du câble fourni, le stick de la batterie se glisse, comme pour la majorité des autres modèles, dans une encoche prévue sous le ventre du drone. Il suffit ensuite de brancher l’extrémité du câble de la batterie à la fiche située dans le derrière du quadricoptère. Aucun interrupteur n’est à chercher, l’appareil se met immédiatement sous tension et clignote en attendant d’être synchronisé à la télécommande.
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La télécommande – principales notions de pilotage
Fonctionnant au moyen de 4 piles LR06, la télécommande du Walker est dotée de gâchettes et se trouve exempt d'antenne. Pour ce qui est du pilotage, la gâchette de gauche permet de gérer les gaz tandis que celle de droite pilote l'appareil à proprement parlé. Pour résumer très simplement, le fait de pousser la manette de gauche va faire monter et descendre le drone en augmentant ou réduisant la puissance des moteurs qui contrôlent les hélices. Celle de droite oriente ensuite le vol de l’engin dans les airs : ainsi, le fait de basculer la manette de gauche à droite permet d’incliner le drone en vol, de même que le haut et le bas le fait plonger ou lever le nez, ce qui permet d’avancer et reculer dans les airs.
La télécommande peut également conduire le drone sur le sol comme s’il s’agissait d’une petite voiture radiocommandée. Mais les roues n'étant pas entrainées par un moteur, il s'agit plutôt d'une conduite au ras du sol en ne pressant que très légèrement les gaz pour faire léviter le drone.
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Sur la terre comme dans les airs – ses capacités
Polyvalent, ce drone permet bien entendu d’entreprendre des vols de faible hauteur, mais peut également expérimenter des acrobaties comme rouler sur les murs et le plafond grâce aux grandes roues maintenues par un axe que l’on fixe sur le dessus de sa coque. Pour les experts, différents niveaux de puissance sont contrôlables ainsi que la possibilité d'effectuer des looping. Egalement, il se transforme en bolide roulant et volant lorsqu’il est doté de ses 4 petites roues à la place des protection d’hélice. Il est important de noter que son autonomie est bien plus importante lorsqu’il est utilisé pour rouler au sol plutôt que dans les airs du fait que les hélices ne sont pas poussées à leur pleine puissance.
*** Vols de test en vidéo ***
VERDICT
Le Walker est un petit bolide polyvalent : tantôt véhicule radiocommandé, tantôt quadricoptère ultramaniable, il permet à peu près toutes les acrobaties possibles, si tant est que l’on sait le maitriser. Des cerclages se fixent au niveau des hélices, permettant ainsi de protéger ces dernières des chocs et des chutes. Mais soyons honnêtes, ils ne font pas de miracle non plus et le drone étant intégralement composé de plastique, une chute même à faible hauteur peut lui être fatale. De même, je déconseille vivement les sorties en plein air avec ce jouet. Je sais, c’est très frustrant à lire, mais tondre la pelouse ou élaguer les buissons n’est pas ce qui est le mieux pour les hélices, même avec leur protection. Sans parler de la terre ou du sable qui peuvent facilement se loger dans les engrenages, et n’évoquons même pas les atterrissages ratés sur la terrasse en béton ! Non sérieusement, il est beaucoup moins dangereux pour lui d’aller s’emplâtrer dans l’écran géant du salon… Quoi que… De plus, il est si léger que le moindre coup de vent risque de l’emporter dans le jardin du voisin, celui qui est amoureux de ses tulipes et qui les fait jalousement garder par deux doberman sous stéroïdes ! Le changement d’accessoire n’est pas simple non plus, ce qui fait que les enfants doivent obligatoirement demander l’aide d’un adulte pour fixer ou retirer les roues. Et même dans ce cas, nul n’est à l’abri d’une casse maladroite tant la qualité du plastique est limite au niveau des fixations.
Mon conseil : fixer les arceaux de protection sur les hélices et privilégier les vols avec les grandes roues qui offrent une protection supplémentaire contre les obstacles. Moins d'autonomie mais plus de sécurité !
CONCLUSION
(+) Un drone ultra-maniable aussi à l’aise sur la terre que dans les airs.
(-) Plastique un peu cheap au niveau des accroches (arceaux, petites roues…)
Infos complémentaires : site du fabricant