Test de l'agenda, du cahier et de la chemise Oxford Connect

Ça y est, pour tout le monde c’est la rentrée ! Et qui dit rentrée, dit achat des fournitures scolaires et des fournitures de bureaux ! On peut être passionné de technologie et aimer les cahiers, les stylos et les beaux agendas. Mais pouvoir mixer les deux est une idée qui peut paraitre un peu folle mais sur laquelle les fabricants planchent depuis bien longtemps. Oxford propose cette année une gamme de produits connectés pas comme les autres, permettant aux amoureux du papier de s’ouvrir à la dématérialisation sans totalement quitter le côté sécurisant du texte écrit sur un support concret.

PRESENTATION

Si vous êtes déjà habitué à la papeterie Oxford, ces nouveaux produits ne devraient pas vous surprendre. En effet, ils sont en apparence semblables aux modèles habituellement commercialisés par la marque. L’agenda, d’un format 12 par 18, est protégé par une couverture moelleuse et colorée. Très agréable au toucher, la housse est également recouverte de petits trous qui font penser à un système anti-transpirant. Le cahier est, quant à lui, un format classique A4, donc un grand modèle. Il s’agit d’un conférencier à spirales, mais sans les intercalaires en plastiques comme certains sont dotés. Le dernier produit est une pochette cartonnée  d’un format 24*32. Elle se referme au moyen de 3 rabats et 2 élastiques. Contrairement à l’agenda qui est proposé avec un colori plutôt acidulé, le cahier et la pochette portent cette thématique sobre signée Oxford.

   

   

UTILISATION

Alors, de premier abord, toutes ces petites fournitures paraissent « normales »,
mais alors qu’est-ce qui a réellement changé ?

L’agenda est un modèle « une page par jour » très pratique pour rédiger les longues listes de devoirs demandés aux écoliers et aux étudiants. Le cahier possède 160 pages 21*29.7 détachables et reliées par une grosse spirale, et la chemise est dotés d’une tranche ajustable permettant de retenir des dossiers d’une épaisseur pouvant aller jusqu’à 3cm. La différence avec les produits dits « classiques » ne se repère donc pas immédiatement d’un simple coup d’œil. Et pourtant, en y regardant d’un peu plus prêt, on remarque que les couvertures et les pages possèdent de petits « tags » dessinés au niveau des coins. Ces marqueurs sont justement détectables par les applications dédiées, et développées spécialement par la marque. Ces applications, sont bien entendu totalement gratuites et disponibles sur les stores de Google et d’Apple pour intégrer les smartphones et les tablettes.

LES APPLIS DEDIEES

3 applications différentes pour ces 3 différents produits, à savoir DayPop pour l’agenda, SOS Notes pour la pochette A4 et inConnect pour le grand cahier. Même si elles se téléchargent, s’installent et se chargent de manière totalement indépendante, toutes ces applications sont identiques du point de vue navigation et utilisation ce qui fait qu’une fois que l’on s’est fait la main sur la première, on sait parfaitement utiliser les suivantes. Seule la couleur du thème diffère pour chacune d’elles, ce qui permet également de se repérer en cas d’erreur de sélection.

DayPop, l’appli dédiée à l’agenda, scanne automatiquement la page du jour que vous lui proposez et l’enregistre dans la mémoire de votre appareil selon un classement rigoureux jour/mois/année. La mise au point est un peu galère, principalement dû au fait que l’agenda étant assez petit, les pages doivent être maintenues d’une main tandis qu’on tient maladroitement le smartphone de l’autre. Et comme les 4 marqueurs situés aux coins de la page doivent être bien alignés avec ceux de l’écran, cela demande une petite gymnastique qui n’est pas forcément instinctive lors des tous premiers essais. La présence d’une reliure spirale aurait très certainement facilité la manœuvre, mais bon… Bref, un coup de main à prendre mais une fois les 4 marqueurs alignés correctement, la capture se déclenche toute seule, et bien heureusement ! Je ne vois pas comment, dans la posture où l’on se trouve alors, il aurait été physiquement possible de cliquer sur un bouton de déclenchement, si ce n’est avec le nez ^^ Et encore, c’est le flou assuré ^^

SOSNotes est donc l’application étudiée pour numériser n’importe quel document du moment qu’il ne dépasse pas le format A4. Ainsi, lorsqu’on place la page à sauvegarder au dos de la pochette cartonnée, les marqueurs dessinés sur la couverture permettent à l’appli d’effectuer automatiquement une capture du document. En pratique, l’exercice est un peu plus difficile dans la mesure où les marqueurs de la pochette ne correspondent pas tout à fait à ceux situés à l’écran. Cela est très certainement dû aux différentes résolutions proposées par les écrans de nos appareils, avec des rapports largeur/hauteur propres à chacun. Mais fort heureusement, l’appli n’est pas exigeante et la capture finit par se faire d’elle-même. A noter qu’il est également possible de scanner plusieurs pages à la suite pour conserver un fichier complet, par exemple.

InConnect est sans doute l’application qui donne les meilleurs résultats. Dédiée au cahier type conférencier, elle fonctionne exactement de la même manière que les deux autres mais le format des pages scannées étant exactement le même (contrairement à SOSNotes qui doit s’adapter à différentes tailles de documents) et le cahier pouvant être maintenu parfaitement à plat (contrairement à l’agenda avec lequel il faut limite se battre ^^), on obtient alors des captures rapides et facilités, et des scans tout simplement parfaits. Une idée particulièrement bien pensée pour réviser n’importe où sans avoir besoin de transporter tous ses cours !

VERDICT

Oxford nous propose donc des fournitures hybrides, permettant à la fois de posséder des documents au format papier mais avec la possibilité de les numériser très facilement. Mais que faire ensuite de ces fichiers numériques ? De la sauvegarde sur un cloud ou en mémoire, du partage par mail ou sur les réseaux sociaux, de la publication sur le web, les possibilités sont tout simplement infinies ! Même s’il s’agit d’un marché principalement axé sur les élèves et les étudiants, le principe de ces fournitures connectées peut parfaitement convenir à tout le monde, selon ses besoins ou ses envies. Par exemple, un salarié peut tout à fait s’approprier l’agenda dans le cadre de son travail, même si un modèle type semainier conviendrait certainement mieux à ses usages. En effet, il lui suffit de scanner le calepin en quittant son bureau pour garder une version numérique de ses rendez-vous toujours sur lui. Ainsi, l’agenda reste sagement sur le bureau mais demeure tout de même accessible à tout moment. Même les patrons peuvent faire compléter les rendez-vous par leur secrétaire et récupérer ainsi les rappels sur un cloud. De même, la pochette permet de scanner des documents administratifs importants qui sont souvent réclamés tout au long de l’année. Cela évite de les ressortir sans cesse des tiroirs pour les photocopier. Quant au cahier, mon mari – enseignant de métier – s’y intéresse de très près pour ses classes. En effet, il me faisait part de son idée d’exploiter ce modèle pour sauvegarder les cours saisis par les meilleurs élèves de chaque classe afin de les diffuser aux camarades malades ou absents.

Le fait que la numérisation des documents ne tienne qu’à 4 petits marqueurs aux coins des pages est la véritable innovation de ces produits. Ainsi, à quand les mêmes marqueurs sur les tableaux de classe, les fiches d’informations des administrations et les menus de la cantine ? Par contre, il est un peu dommage qu’Oxford n’ait pas simplement proposé une application globale qui centraliserait l’utilisation de tous ses éléments de papeterie disponibles. Ainsi, les scans seraient accessibles dans un seul et même endroit sur sa tablette ou son smartphone.

Conclusion

(+) Une méthode hybride pour vivre l’ère numérique en conservant la texture sécurisante du papier

(-) Scanner n’est pas toujours simple. Une seule appli « all in one » aurait été plus pratique

Infos complémentaires : site du fabricant