Test du drone volant et roulant Flycar X9 Explorers de Syma
Tout le monde finit par être tenté d’avoir un drone à la maison, ou d’essayer au moins une fois d’en piloter un. Mais voilà, tous les appareils ne se valent pas et certains nécessitent parfois une certaine expérience et de la pratique pour être correctement contrôlés. Du salon encombré aux arbres du jardin, il y a mille façons de risquer la chute et la casse, et ce malgré toutes les protections inventées par les fabricants. De ce fait, beaucoup de monde a encore tendance à se retenir d’acheter, préférant même se rabattre sur une voiture radiocommandée, bien plus en sécurité sur la terre ferme, surtout pour le Noël du petit dernier. Et si je vous proposais quelque chose sans compromis, une sorte d’hybride, une véritable alien dans l'univers du drone ? C’est justement le pari de Syma avec sa version surprenante d’un quadricoptère… roulant !
PRESENTATION
Ce charmant engin ressemble davantage à une petite voiture de course qu’à un drone, et c’est justement ce premier point qui le rend si étonnant. Dans un univers de plus en plus dévolu aux appareils à 4 hélices - presque tous identiques d’ailleurs - cet outsider au look original attire immédiatement le regard, devenant alors un véritable concurrent sur l’étagère du magasin ! Outre son design, on retrouve tout de même toutes les caractéristiques types des drones de sa catégorie. D’un poids plume, les matériaux utilisés sont flexibles mais robustes, ce qui est indispensable en cas de chute. Sa batterie possède un logement fermé, ce qui commence à devenir à la mode chez les drones asiatiques, donnant un aspect fini impeccable au-dessous de l’appareil. Sur le dessus, on notera que les hélices ne disposent d’aucune protection, ce qui me laisse penser qu’il vaut mieux le tenir à l’écart des arbres si on ne souhaite pas pleurer une pale dès la première sortie. Ses 4 petites roues sont recouvertes d'un pneu en mousse, parfait pour amortir les chocs lors des atterissages mais néanmoins sensibles aux éclaboussures et autres saletés. L’aspect général est sobre, si ce n’est les LED installées à l’avant et à l’arrière de l’appareil.
CARACTERISTIQUES GENERALES ET TECHNIQUES
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Taille : 18 cm X 20 cm
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Nombre d’hélices : 4
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Batterie : 600 mAh
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Type de vol : intérieur
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Système de contrôle : télécommande 2.4Ghz
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Type de déplacement : vol, looping, pilotage au sol
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Caméra embarquée : non
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Résolution vidéo : N/A
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Gamme de prix : moins de 50 euros
FONCTIONNEMENT
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Préparation de l’appareil
Ce n’est pas parce qu’il ressemble moins à un drone qu’à un bolide de course qu’il faut changer de méthode : la première chose à faire en déballant cet appareil est de mettre sa batterie en charge pour en profiter le plus rapidement possible. Comptez en effet une bonne heure et demi pour que la charge soit complète lorsque la batterie est totalement à plat. Pour cela, un câble USB est fourni dans l’emballage, permettant de relier l’accu au port USB d’un ordinateur. Une fois la charge complète, la batterie peut rejoindre le logement qui lui a été prévu, juste sous le ventre de l’appareil. Il faut noter qu’il ne s’agit pas simplement d’une sorte de panier dans lequel l’accu serait glissé mais véritablement d’un espace fermé, qui permet à la fois de maintenir solidement la batterie mais également qu’elle et son câble ne se voient pas. Il n’y a rien d’autre à faire, la Flycar n’attend donc plus qu’à être synchronisée.
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La télécommande – principales notions de pilotage
Fonctionnant au moyen de 4 piles LR06 qui ne sont pas fournies, la télécommande ressemble à tous les autres modèles de ce type. Une fois les deux appareils sous tension, il suffit de pousser au maximum la manette des gaz (manette de gauche) puis de la ramener au minimum pour synchroniser le drone avec sa télécommande. Le bolide est alors prêt à bondir. A l’instar des autres drones, la manette de gauche gère donc le décollage et l’altitude, mais permet également de faire pivoter le nez de l’appareil pour lui commander de tourner, à gauche ou à droite, et de faire demi-tour. Celle de droite gère l’inclinaison, ce qui permet d’avancer, de reculer, de virer à gauche ou à droite pour effectuer des acrobaties en vol.
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Ses capacités en vol
La manette des gaz, située sur la gauche de la télécommande, permet donc d’élever le drone au-dessus du sol. Une fois en vol, l’appareil est alors capable d’effectuer différentes figures grâce aux inclinaisons de son axe produites en jouant simplement avec la gâchette de droite. Il est alors possible d’effectuer des vrilles et des loopings manuellement ou tout simplement grâce au bouton dédié situé sur le dessus. Pour des vols plus calmes, l’appareil conserve assez facilement son altitude grâce au fait que la manette des gaz est stable et ne revient pas systématiquement au minimum si on la lâche. De ce fait, les pilotes débutants se surprendront à pouvoir avaler des distances et suivre des circuits aériens comme des pros (ou presque...).
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Ses capacités au sol
Contrairement aux aéronefs standards, la flycar possède une capacité supplémentaire : celle de rouler. Mais les roues ne se contentent pas de tourner grâce au déplacement produit par les hélices, il s’agit d’un vrai moteur qui entraine les essieux, leur permettant d’avancer, de reculer et même de tourner. Si la manette de gauche gère les gaz, et donc le décollage de l’appareil, celle de droite est alors dévolue aux déplacements sur le sol, sans avoir besoin que les hélices ne tournent. De la même manière qu’un petit véhicule pour enfant, le Syma se faufile dans le salon avec une seule et même manette, ce qui rend son pilotage particulièrement simple. L’engin est donc à la fois un drone volant et une voiture radiocommandée ! Cette fonction permet également de vider tranquillement la batterie sans risquer un vilain crash au moment de la panne sèche.
VERDICT
Un coup de cœur ! Ayant testé un certain nombre de drones cette année, chacun possédant une particularité et un usage qui lui est propre, celui-ci rassemble toutes les qualités pour se rendre à la fois accessible aux débutants mais également amusant pour les passionnés. En effet, le bolide est véritablement tout terrain puisqu’il se faufile dans les airs mais peut également terminer sa course au sol. Les débutants apprécieront justement le fait de pouvoir se rattraper sur les roues en cas de perte d’altitude, rouler sur une petite distance et pouvoir ensuite redécoller. Rappelons que cette prouesse n’est évidemment pas possible avec un drone standard. Aussi à l’aise sur la terre que dans les airs, ses roues en mousse le destinent toutefois plus particulièrement à une utilisation en intérieur, ou tout du moins dans un espace sec.
CONCLUSION
(+) une voiture volante ! Idéal pour les pilotes débutants
(-) manque de protections au niveau des hélices. Roues très salissantes
Infos complémentaires : site du fabricant