Test du Virobi de la marque Vileda
« Au secours, un OVNI dans ma cuisine ! » C’est un peu le cri que pourrait pousser la ménagère en découvrant avec effroi mon nouveau test du jour : le Virobi. Nous avions déjà eu l’occasion de nous attarder sur des robots spécialisés dans le ménage au cours de précédents tests, et celui-ci se situerait entre la boule qui passe la lingette, et le robot-aspirateur. En pratique, il ressemble beaucoup au Robomop, même si niveau design, il s’apparenterait facilement à un Roomba ou un Klarstein. Quel est donc cet extra-terrestre des sols et surtout, vaut-il vraiment le coup d’investir dans un compagnon de ce type ?
Présentation
Présenté dans son plus simple appareil, l’emballage contient le Virobi, un chargeur secteur et un petit échantillon de quelques lingettes pour commencer à l’utiliser. Autant vous préparer à acheter des lingettes de rechange disponibles par sachet de 20 pièces en grande surface. D’une diagonale de 20 cm – et 28 cm en comptant sa jupette – le Virobi est d’une taille plutôt bien choisie car il est assez passe-partout. Par exemple, sa largeur est parfaitement étudiée pour se faufiler entre les pieds de chaises, et de plus, sa hauteur de 8cm lui permet de passer facilement sous certains meubles. Sa couleur rouge, unique coloris disponible, est moins jolie que le vermillon de mon Cleanfriend de Klarstein mais donne toutefois une finition brillante et soignée. Deux roues en plastique lui permettent de se déplacer, promenant avec lui sa jupette en maillage plastique. C’est justement sur ce tissage doté d’un scratch que se fixent les lingettes électrostatiques. Deux boutons sur le dessus, l’un présentant le dessin d’ « un point », l’autre de « deux points », permettent de mettre l’appareil en marche en fonction du temps d’utilisation, court ou long, souhaité.
Utilisation
Avant de commencer à faire fonctionner votre nouveau compagnon, il va falloir le recharger complètement. En effet, comme tout appareil électronique, la batterie est livrée en demi-charge et il faut impérativement compléter entièrement cette charge pour optimiser l’accumulateur sur le long terme. Et comme la batterie de ce produit ne se change pas facilement, autant mettre toutes vos chances de votre coté pour qu’elle tienne le plus longtemps possible. Si on suit scrupuleusement les recommandations du fabricant, 12 longues heures sont alors nécessaires pour que le Virobi soit enfin opérationnel. Une fois l’appareil prêt à se mettre au travail, faites-lui revêtir une lingette fournie en la fixant sur la jupette grâce à la bande scratch cousue tout autour du bord. Cette dernière doit parfaitement reposer sur le sol et ne doit présenter aucun pli disgracieux. Si jamais, lors de son déballage, vous veniez à découvrir que le maillage avait pris un mauvais pli, pas de panique : le plastique devrait rapidement reprendre sa forme, il vous suffit simplement de le faire reposer bien à plat sur une surface plane.
C’est donc le moment de mettre à l’épreuve le Virobi. Pour cela, commencez par débarrasser la pièce à nettoyer de toutes les choses qui pourraient trainer sur le sol et gêner le déplacement de votre robot. En effet, il ne s’agit pas de vider les meubles mais autant lui éviter des obstacles inutiles comme des jouets d’enfant, du linge sale, des personnes âgées ou des restes de nourriture (vous n’avez jamais regardé l’émission « c’est du propre » ?). Une fois l’espace désencombré, placez votre robot dans un endroit bien dégagé de la pièce et appuyez sur l’un des boutons situés sur le dessus. Le bouton présentant « un point » permet de faire fonctionner le Virobi durant 30 minutes, le second bouton avec « deux points » commande, quant à lui, un fonctionnement ininterrompu jusqu’à épuisement total de la batterie. Ce dernier, une fois votre batterie optimisée, devrait donc permettre au robot de travailler durant 2 heures, selon les données du constructeur. Le Virobi se met immédiatement en action, sillonnant l’espace de manière totalement aveugle et aléatoire en effectuant des cercles sur lui-même. Lorsqu’il rencontre un obstacle, il change de direction pour reprendre sa route dans un autre sens. Une petite vidéo est disponible juste en dessous pour vous permettre de mieux vous rendre compte de ses mouvements ainsi que du bruit généré par son moteur. Moins bruyant que la soufflerie d’un véritable robot-aspirateur, il est tout de même beaucoup moins discret que ma petite baballe Robomop dont le moteur est, quant à lui, totalement silencieux, et chez qui, seul le roulement sur le parquet reste perceptible.
Virobi de Vileda - Petit aperçu
Verdict
Je préfère vous arrêter tout de suite : le Virobi n’est pas un robot-aspirateur, il n’a donc ni le prix, ni la prétention d’être aussi efficace qu’un système d’aspiration classique. Toutefois, c’est un compagnon fort utile car il vous permet de passer « un petit coup rapide » sans être obligé de sortir le gros matériel. Pratique juste avant l’arrivée des invités, ou entre deux gros nettoyages, vous le lâchez dans une pièce et vous revenez quelques minutes plus tard pour vérifier qu’il est bien passé partout. Bien entendu, il ne sera pas non plus capable de gratter la crasse, de nettoyer la boue, ni de passer sur les tapis, car c’est avant tout un « swiffer amélioré ». Pour ma part, son efficacité est très correcte et le seul bémol que j’ai pu lui trouver est une fâcheuse (affreuse !) tendance à lâcher des moumoutes lorsqu’il frôle un tapis. Un moyen assez malin pour désengorger sa lingette et repartir plus léger à l’assaut de la saleté ^^ ? Il est donc parfait pour les sols durs comme le parquet, le carrelage ou le lino. Par contre, il n’est pas fait pour la moquette ou les tapis.
Conclusion
(+) Fonctionne sur batterie. Efficace sur la poussière, les poils, les cheveux et les toutes petites saletés.
(-) Prévoir un investissement supplémentaire pour l’achat de lingettes « spéciales » de rechange. Une tendance à lâcher des bouloches lorsqu’il frôle les bords d’un tapis.
Infos complémentaires : site du fabricant